Les origines occultes de la Saint-Valentin : Les Lupercales
Alors
que certains croient que la Saint Valentin est célébrée dans le milieu
de février pour commémorer l’anniversaire de la mort du Saint, qui a eu
lieu vers l’an 270, d’autres prétendent que l’Église chrétienne peut
avoir décidé de placer la fête de la Saint-Valentin dans le milieu du
mois de février en vue de « christianiser » la célébration païenne des Lupercales.
Les Lupercales sont des fêtes célébrées chaque année du 13 au 15 février par
les luperques, des prêtres de la Rome antique en fin d’année du
calendrier romain. Les luperques sont réunis au sein d’un collège qui
rassemble les fils descendants des plus anciennes familles qui ont fondé
la ville de Rome. Cette série de fêtes célébraient le souvenir de
l’allaitement de Romulus et Remus par une louve et rendait aussi hommage
à Faunus Lupercus, une divinité de la fertilité et défenseur des troupeaux contre les loups et ayant un aspect mi-homme mi-bouc.
Les Lupercales sont des fêtes célébrées chaque année du 13 au 15 février par
les luperques, des prêtres de la Rome antique en fin d’année du
calendrier romain. Les luperques sont réunis au sein d’un collège qui
rassemble les fils descendants des plus anciennes familles qui ont fondé
la ville de Rome. Cette série de fêtes célébraient le souvenir de
l’allaitement de Romulus et Remus par une louve et rendait aussi hommage
à Faunus Lupercus, une divinité de la fertilité et défenseur des troupeaux contre les loups et
ayant un aspect mi-homme mi-bouc. Les 12 prêtres luperques sacrifiaient
un bouc à leur dieu dans la grotte de Lupercal au pied du Mont Palatin
là où la louve aurait allaité Romulus et Remus avant qu’ils ne soient
recueillis par un couple de berger dont la femme, une prostituée, était
surnommée « Lupa » (la louve en latin). Cette « Lupa » s’appelait Acca Larentia et son commerce de prostitution la rendit prospère et légua à sa mort sa fortune à Romulus.
Avant que Rome n’existe, les Grecs célébraient déjà la fête des loups, «Lukéia», dont découlera les Lupercales. Le dieu grec Pan était également représenté sous une forme mi-humaine mi-bouc. Il était le protecteur des bergers et des troupeaux.
Pan serait un des rares noms divins que l’on peut attribuer à une
période commune indo-européenne. Le dieu Pan est très réputé pour sa puissance sexuelle et
il est dit qu’il apprit la masturbation chez son père Hermès et
transmis cette habitude aux bergers. Pan partage avec les satyres des
attributs communs et ces derniers ont un aspect rustre et jeune,
caractéristiques typiques de la brutalité érotique de la jeunesse.
Un
rituel était officié par un prêtre sacrificateur au cours duquel ce
dernier tailladait le front de deux jeunes hommes pour que le sang versé
soit mélangé à du lait. Ensuite, ces jeunes hommes couraient quasi nus
dans toute la ville de Rome en fouettant les femmes au passage, qui voulaient avoir un enfant, à l’aide des lanières de peau de bouc pour les rendre fécondes. Le bouc était réputé être l’animal qui symbolise la luxure par excellence, tous les plaisirs sexuels.
Au
cours de ces Lupercales, les noms des jeunes femmes étaient tirés au
sort par des hommes et la suite des évènements n’était qu’immoralité
sexuelle. C’était en somme une période de dépravation sexuelle généralisée.
Cependant, en 494 apr. E.E. le Pape Gélase Ier (originaire d’Afrique du Nord, voir travaux de Runoko Rashidi) mis fin à cette fête et la substitua par la Saint Valentin, patron des fiancés et des amoureux, et décréta que le 14 février soit le jour consacrée à cette fête au nouveau visage. Le nom de Valentin est pris à Valentin de Terni, un moine du 3e siècle martyrisé sous l’empereur romain Claude II (Marcus Aurelius Claudius Gothicus), surnommé « Claude le Cruel« . Valentin de Terni fut, par ordre de Claude le Cruel, roué de coups par les légionnaires et décapité le 14 février 269.
LE SYMBOLISME DU BOUC :
On a vu que le bouc était relié à des rituels de fertilité. Aussi, les Lupercales étaient des fêtes de purification et c’est le sacrifice d’un bouc qui laisse dans la culture européenne l’expression populaire « bouc émissaire » pour expier les impuretés. Dans la culture judéo-chrétienne, le bouc est devenu la représentation de l’Antéchrist et est assimilé à Satan tout en symbolisant également la luxure. Dans les pratiques occultes européennes, on retrouve le personnage de Baphomet qui est une représentation mi-homme mi-bouc. La représentation visuelle que l’on connaît de ce Baphomet a été réalisée par Éliphas Lévi, un ecclésiastique français du 19e siècle et grande figure de l’occultisme.
En plus d’attribuer aux boucs l’attribut de la fécondité, ils sont réputés transmettre cette aptitude aux hommes et c’est cela qui explique la pratique d’accouplement d’un bouc et d’une femme.
En effet, pendant l’occupation grecque de l’Égypte antique, en y
introduisant leurs coutumes dont l’accouplement d’un bouc et d’une
femme, on comprend mieux ce passage d’Hérodote lorsqu’il dit: « Il arriva, pendant que j’étais en Égypte, une chose étonnante dans le nome mendésien: un bouc eut publiquement ce commerce avec une femme, et cette aventure fut connue de tout le monde. » (dans son ouvrage « Enquête »). Mendès était située dans la région du delta du Nil.
Grâce à une abondante littérature esclavagiste et coloniale, la spiritualité africaine a
été dénigrée sous toutes ses coutures au point qu’un bon nombre
d’Africains lui tournent le dos pour cause de sorcellerie, de
fétichisme, de paganisme, ou autre vocabulaire ordurier du genre. Que
pourrait-on dire donc de la sorcellerie de cette Saint-Valentin en plein christianisme et qui maquille des traditions indo-européennes représentées
par ce bouc viril? Sous couvert de la recherche du Salut de notre âme,
nombreux sont plongés dans des traditions eurasiatiques dont ils
ignorent totalement les tenants et les aboutissants.
Rajouts : Exoportail
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