1ère partie – Les trois niveaux d’égregores
Auteur: Alexandre Sintile
Dans les milieux spiritualistes, on
entend régulièrement parler d’«égrégores» Pourtant, la littérature
ésotérique et spirituelle sérieuse en fait rarement mention. Il nous a
paru utile d’éclaircir cet aspect essentiel à la compréhension de notre
réalité occulte. Alors, qu’est-ce qu’un égrégore? Comment naissent les
égrégores? Comment s’organisent-ils? Comment se nourrissent-ils? Y
a-t-il de bons et de mauvais égrégores? Qui règne au sommet de leur
hiérarchie?
Les trois centres
Depuis la plus haute Antiquité, la
science spirituelle transmise dans les écoles des mystères enseigne que
l’être humain est constitué de trois centres principaux ou «moteurs
énergétiques». Grâce à ces trois centres, le corps humain capte et
transforme l’énergie du cosmos.
Le premier centre est celui du bassin,
celui de l’énergie vitale fondamentale. Il constitue le moteur de
l’action sur le plan physique, ainsi que le centre de l’instinct de
conservation (alimentation, protection-sécurité) et de l’instinct de
reproduction. Il est relié au plan subtil inférieur, le plan instinctif.
Il capte l’énergie provenant de ce plan énergétique.
Le second centre est celui du cœur.
C’est le centre des désirs, des émotions, des sentiments et de la
dévotion. Il est relié au plan intermédiaire, émotionnel ou astral. Sur
ce plan, il capte une énergie plus raffinée et de plus haute fréquence.
Le troisième centre est celui de la
tête. Il capte une énergie supérieure qu’il transforme soit en
électricité pour transmettre ses ordres via le système nerveux, soit en
énergie psychique pour produire la pensée.
Nous sommes reliés à ces trois plans
énergétiques subtils et notre conscience passe d’un plan à l’autre en
fonction du type d’expérience que nous vivons.
Ces plans subtils sont une réalité. Ils
sont notre réalité. Ils sont les dimensions sur lesquelles nous
existons, mais également les dimensions sur lesquelles nous
construisons, le plus souvent sans le savoir. En effet, notre activité,
qu’elle soit instinctive, émotionnelle ou psychique, a des effets
durables sur les dimensions subtiles.
La construction d’un égrégore
Par notre activité nous créons tous,
individuellement, des objets subtils, tout aussi réels que les objets
matériels, des objets que les clairvoyants peuvent observer et que toute
personne sensible peut capter et ressentir.
Par la répétition d’un désir, d’un
sentiment ou d’une pensée, nous pouvons même donner vie à une entité
énergétique autonome et auto-conservatrice.
Une telle entité subtile qui naît de la
répétition d’une activité, quelle que soit la nature de cette activité
(instinctive, émotionnelle ou mentale), est ce que l’on appelle un
golem. Le sentiment amoureux donne vie à un golem. Les tics et les tocs
(troubles obsessionnels compulsifs) constituent un trait psychiatrique
des effets d’un golem. La consommation de cigarettes produit également
un golem.
Un golem peut être formé par l’activité d’un groupe de personnes, auquel cas on parle d’un égrégore.
Les égrégores ne sont rien d’autre que des golems collectifs.
On peut considérer les égrégores comme
des créatures énergétiques artificielles produites par la pensée, le
désir ou la volonté unifiée d’un groupe d’individus, dynamisés et
vivifiés par des rites – voire des sacrifices, et qui acquièrent une
puissance d’action occulte.
Pour qu’un égrégore se crée, le groupe
de personnes doit avoir une volonté unifiée, un objectif commun, un même
but, qui peut aller du plus futile au plus élevé. Par exemple, une
famille, un club de foot, une association humanitaire ou un parti
politique sont associés à des égrégores particuliers.
Hiérarchie des égrégores
Les égrégores s’organisent et se hiérarchisent sur trois niveaux qui dépendent du centre énergétique auquel ils s’alimentent.
Le premier niveau est celui du plan
instinctif. À ce niveau, les égrégores se nourrissent de l’énergie
instinctive, principalement celle de l’instinct de conservation et de
protection, ainsi que celle de l’instinct de reproduction.
À ce premier niveau correspondent les
égrégores familiaux, des discothèques, des clubs de foot, etc. Ces
égrégores disposent d’une puissance d’action occulte réelle mais
limitée.
Le deuxième niveau est celui du plan
intermédiaire ou émotionnel, où sont apparus différents types
d’égrégores, dont les égrégores humanitaires et religieux. Leur survie
repose sur le détournement de l’énergie dévotionnelle. Alors que le
centre énergétique du cœur doit normalement insuffler le désir
d’élévation, les égrégores situés sur le plan émotionnel cherchent au
contraire à rabaisser la personne et à la rendre passive.
La puissance d’un égrégore dépend de la somme d’énergie des membres qui l’ont produit.
On comprend facilement que, du fait de
la quantité d’énergie qu’il est capable de recueillir chaque jour, un
égrégore religieux dispose d’une puissance d’action occulte
considérable. Lorsqu’on compare l’égrégore d’un club de foot, à celui de
l’Église Catholique, qui focalise la ferveur d’un milliard deux cents
millions de fidèles ou encore à l’Islam qui réunit un milliard six cents
millions de musulmans, on imagine aisément la supériorité, en termes de
puissance occulte, des égrégores religieux sur les égrégores
instinctifs.
Cette puissance permet aux religions de
procurer à la personne un intense sentiment de sécurité, un sentiment de
fusion avec la communauté des croyants, un sentiment de puissance. Ces
égrégores peuvent produire des guérisons spectaculaires, des «miracles»
qui s’expliquent parfaitement du point de vue énergétique ou occulte.
Ces égrégores religieux, de fréquence intermédiaire, peuvent vivre
plusieurs millénaires.
Le troisième niveau est celui du plan
psychique ou intellectuel. Ce plan est principalement composé des
égrégores de type idéologique et magique, tels que l’égrégore des
Jésuites. Les Jésuites ont progressivement développé des rituels
magiques dans le but de renforcer leur pouvoir occulte sur l’Église. Par
leur grande connaissance des forces occultes, ils se sont
progressivement élevés au-dessus des égrégores religieux.
Ces égrégores situés sur le plan
psychique sont d’une si haute fréquence qu’ils sont capables de produire
des effets occultes puissants. Ce sont eux qui dominent la hiérarchie
occulte.
Conclusion
Nous savons maintenant pourquoi et
comment apparaissent les égrégores, comment ils s’organisent sur les
plans subtils, et quelle puissance occulte ils peuvent acquérir.
Pour comprendre comment s’en libérer, il
nous reste à découvrir comment, concrètement, les égrégores se
nourrissent et renforcent ainsi leur emprise sur nos trois centres
énergétiques. C’est ce que nous découvrirons dans la prochaine partie de
cet article.
Annexe : L’expérience «Véronica»
Parfait exemple d’un égrégore du premier niveau.
Jacques Rubenstein relate l’expérience
qu’il vécut au cours d’une émission sur France Inter : «Ce soir-là, un
dieu fut créé, féminin, du nom de Veronica. On lui attribua 24 heures de
vie. Là ne s’arrêta pas l’expérience, car nous décidâmes de faire agir
Veronica ; on lui donna la mission de supprimer dans la minute même
toutes les douleurs chez ceux qui, à l’écoute, souffraient quelque part
dans leur corps physique. On indiqua aussi au public qu’il pouvait
demander différentes choses à Veronica. Enfin, on demanda au public
d’écrire. Cette expérience fut suivie par des personnes qui s’étaient
regroupées à Marseille, Bordeaux, etc. C’est par centaines et centaines
que les lettres arrivèrent à la rédaction et arrivent encore. Le côté le
plus marquant de l’expérience fut bien sûr le plus immédiat, celui de
la cessation de toute douleur ! Vinrent ensuite des résultats absolument
inattendus, et ce dans tous les domaines.» | Extrait de Abraxas
2ème partie – Les différents types de rituels
Dans la première partie de
cet article, nous avons vu que l’être humain est constitué de trois
centres énergétiques reliés à trois plans subtils : le plan instinctif,
le plan émotionnel et le plan psychique. Nous existons et nous
construisons sur ces trois plans subtils. Nous créons par notre activité
énergétique (instinctive, émotionnelle ou psychique) des objets subtils
qui deviennent des entités énergétiques autonomes (golems) lorsque
l’activité est répétitive. Ces golems, lorsqu’ils sont collectifs (créés
par un groupe de personnes), deviennent des égrégores. La puissance
d’action occulte de ces égrégores dépend de la qualité et de la quantité
d’énergie qui leur est transférée.
Les égrégores sont ce qui constitue l’au-delà, plus que tout autre élément.
Nous devons donc en saisir
parfaitement le fonctionnement si nous voulons appréhender sans erreur
notre réalité subtile et nous libérer de toute influence ou manipulation
occulte. Nous allons maintenant découvrir comment se nourrit un
égrégore, et comment il utilise l’énergie de l’un ou l’autre des trois
centres moteurs humains.
C’est à travers les rituels que
l’énergie est transférée vers l’égrégore. Chaque type d’égrégore se
nourrit d’une manière spécifique, par un rituel approprié.
Sur le plan instinctif, les égrégores
sont nourris par des rituels peu structurés : cérémonies familiales
(offrandes, libations, protocoles, etc.), football (inventé par une
société secrète anglaise qui a laissé sa signature à travers différents
symboles apparaissant dans les matchs), émissions de télévision, etc.
Sur le plan émotionnel, le rituel le
plus efficace est celui de la messe. Il s’agit d’un rituel très
structuré, peu exigeant pour les participants qui fournissent l’énergie,
mais très exigeant pour les officiants qui canalisent l’énergie avant
de la transmettre. La messe utilise l’énergie issue du bassin et du cœur
des fidèles.
Sur le plan psychique entre en jeu un
rituel particulier, très structuré, parfaitement codifié et intégrant de
puissants symboles. Tous les participants sont sélectionnés, formés et
initiés. Il s’agit d’un rituel total qui implique l’énergie issue du
bassin, du cœur et de la tête. En intégrant des symboles incompris ou
mal compris, ce type de rituel place la personne sous une emprise
occulte, à tous les plans de son être.
Toutefois, malgré l’utilisation de rituels adaptés, les égrégores ont du mal à s’octroyer toute l’énergie dont ils ont besoin.
Ces créatures énergétiques autonomes deviennent voraces.
Il en découle une guerre
des égrégores, qui luttent pour trouver de plus grandes sources
d’énergie. Les missionnaires catholiques sont une illustration de ce
combat pour la survie. Une autre possibilité pour accroître
l’alimentation énergétique de l’égrégore consiste à augmenter la
fréquence des rituels (les repas), ce qui cependant n’est matériellement
pas toujours possible.
Le rite de sang
La solution la plus
efficace qui permet d’accroître l’intensité du rituel (et donc du
transfert énergétique) est celle du rite de sang.
Le sang est le liquide
physiologique qui concentre l’énergie des trois centres : la puissance
psychique de la tête, l’énergie pranique du cœur et la force karmique du
bassin. On sait à quel point les guerriers sont galvanisés lorsque le
sang coule sur le champ de bataille.
Un exemple pertinent de rite de sang est
celui du 11 septembre 2001 – en fait une grande messe médiatique. On y
retrouve tous les éléments propres au rituel : sacrifice de personnes (2
000 morts), participation émotionnelle et dévotionnelle (au niveau
planétaire), structuration de l’énergie captée par de hauts initiés et
utilisation de symboles puissants tels que le pentagramme (Pentagone) et
les deux colonnes du temple (les deux tours).
Il est certain que lorsque l’on choisit
de médiatiser un meurtre parmi des milliers d’autres, c’est que ce
meurtre participe d’un rituel secret.
Outre les assassinats rituels, les rites
de sang sont pratiqués ouvertement et régulièrement par le judaïsme et
l’Islam : l’abattage rituel kasher ou hallal et l’aïd (« fête » du
mouton) en sont des exemples connus.
Malgré l’exploitation maximale de toutes
les sources d’énergie dont il peut disposer, l’égrégore reste
insatiable et accroit régulièrement sa pression sur les êtres auxquels
il soutire son énergie. Beaucoup cherchent alors à se soustraire de son
emprise, ce qui est difficile.
Comment échapper à un égrégore ?
Entrer en contact avec un
égrégore signifie établir un lien avec lui. En quelque sorte, la
personne fait un emprunt auprès de la banque de l’occulte et vit ainsi
au-dessus de ses moyens énergétiques/karmiques normaux, en « empruntant »
divers plaisirs, du pouvoir, une guérison, etc.
Mais cet emprunt doit être remboursé, et
parfois cela est impossible, même au prix de toute une vie d’efforts.
Le taux d’intérêt peut être exorbitant. Le pacte est de type mafieux et
peu réussissent à s’y soustraire.
Dans certains cas, on doit s’attendre à
subir les représailles de l’égrégore, comme les su¬bissent les personnes
qui quittent l’Islam, ou celles ayant quitté l’Église et finissent sur
le bûcher après de longues tortures. Il en est de même pour les nations
cherchant à se soustraire de l’égrégore planétaire, qui se voient
imposer la « démocratie » par les bombes.
La force de cohésion des égrégores repose sur la peur inconsciente des représailles qu’ils suscitent.
Inutile d’être juif ou témoin de Jéhovah, catholique ou musulman pour être sous l’emprise d’un égrégore.
Nous sommes tous liés aux
égrégores qui dominent l’au-delà, ce en participant inconsciemment à
toutes sortes de rituels : médiatiques, politiques (élections, etc.),
économiques (travail, consommation, etc.), sociaux, familiaux,
scolaires, administratifs, etc.
De la naissance à la mort, nous sommes totalement sous contrôle des égrégores.
Cette emprise perdure et ne prend fin
que si l’on parvient à libérer et maîtriser nos trois moteurs
énergétiques principaux (tête, cœur et bassin), ce que l’on ne peut
faire que de notre vivant.
Après la mort
Lorsqu’un membre d’un
groupe structuré (donc relié à un égrégore) vient à mourir, que son être
multidimensionnel dépose son corps matériel, la volatilisation de la
personnalité et la dissolution des éléments subtils devraient
normalement avoir lieu. Néanmoins, ce processus peut être retardé, voire
totalement interrompu, car une grande quantité d’énergie issue du plan
physique nourrit les restes de la personnalité, au point que celle-ci ne
peut être anéantie.
Cette survie artificielle et parasitaire
de la personnalité dans l’au-delà est la contrepartie qui rend le pacte
occulte intéressant pour des êtres foncièrement égocentriques ayant
toujours refusé d’affronter la question existentielle de la mort.
En définitive, si nous n’avons conclu
aucun contrat occulte important durant la vie, c’est notre égrégore
religieux de naissance qui nous accueillera, après la mort, pour nous
offrir encore quelques belles années de survie parasitaire, faisant de
nous des vampires de l’au-delà qui influencent les désirs des vivants
pour les inciter à fournir de l’énergie à leur égrégore, la structure
énergétique dans laquelle ils se sont désincarnés.
L’au-delà est parfaitement structuré par
ce système hiérarchique d’égrégores qui constitue une sorte de reflet
du monde physique. Chaque action survenant sur le plan physique a ses
effets sur les plans subtils car chaque groupe humain est associé à un
ou plusieurs égrégores.
Au sommet de la hiérarchie des égrégores
trônent des puissances que la tradition gnostique a longtemps gardé
secrètes, n’en divulguant l’existence qu’au sein des Ecoles des Mystères
pour ne pas attirer les foudres des autorités religieuses.
Ce sont ces puissances égrégoriques suprêmes appelées les Éons qu’il nous restera à découvrir dans le prochain numéro d’Abraxas…
Extrait de Abraxas 2
Les égrégores – 3ème partie
Les éons, égrégores suprêmes
Auteur: Alexandre Sintile
Dans les deux premières
parties (1 et 2) de cet article, nous avons vu que l’être humain est
constitué de trois centres énergétiques reliés au trois plans subtils;
que par notre activité énergétique (instinctive, émotionnelle ou
mentale), nous créons des égrégores sur ces différents plans; enfin, que
c’est à travers le rituel que les égrégores puisent leur énergie. Nous
allons maintenant nous intéresser aux égrégores les plus importants: les
éons.
Au sommet de la hiérarchie des égrégores trônent des puissances que la tradition gnostique a longtemps gardées secrètes, n’en divulguant l’existence qu’au sein des écoles des Mystères pour ne pas s’attirer les foudres des autorités religieuses.
On appelle ces puissances égrégoriques des «éons», du grec aion qui signifie «temps», «éternité» ou «très longue période de temps», car leur durée de vie dépasse largement celle d’un simple égrégore.
Les initiés décrivent les éons comme des formations énergétiques colossales engendrées au cours des âges par les pensées, les sentiments et les passions égocentriques de l’humanité. Ces puissances titanesques sont, à l’instar des égrégores, des puissances auto-conservatrices qui tiennent les hommes sous leur emprise et les poussent à l’égocentrisme.
Les éons se distinguent surtout des autres égrégores par le degré d’autonomie qu’ils ont atteint, étant devenus quasiment immortels.
Comme toute entité énergétique parasitaire, ils sont voraces et demandent à être nourris en permanence. Parce qu’ils ne tirent leur nourriture que de l’activité égocentrique de l’humanité (intellectuelle, émotionnelle, sexuelle…), ils poussent par tous les moyens les hommes vers la voie de l’égocentrisme.
À notre époque qui est celle de l’Âge noir, les éons ont acquis une telle puissance que, même si l’humanité entière mettait fin à ses activités égocentriques, ils pourraient se passer de nourriture pendant des siècles avant de disparaître. Ils seraient alors amenés à dévorer la hiérarchie des égrégores intermédiaires, telle une mère qui se nourrirait de ses enfants.
Ceci peut arriver lorsque le système occulte subit une crise énergétique (chute d’une civilisation majeure, changement de religion dominante, etc.)
Au vu de la nature occulte de l’emprise dans laquelle se trouve l’humanité, nous venons d’évoquer une hypothèse purement théorique. Cette emprise ne laisse à l’homme aucune chance d’opérer un changement d’orientation spirituelle radical – au contraire, elle le fait sombrer chaque jour davantage dans l’égocentrisme et le matérialisme.
À un autre niveau, où ils sont comme personnifiés, les éons sont appelés les souverains hiérarchiques de l’espace-temps. Ces êtres qui nous gouvernent sont les douze princes de l’au-delà, émanés de l’humanité déchue dont ils sont le sombre reflet.
Les éons ont mis en place un système d’exploitation et d’emprisonnement qui repose sur la vampirisation de l’énergie des hommes et des forces de la nature. Ce système de vampirisation, dans lequel l’énergie soutirée remonte d’un niveau hiérarchique à l’autre jusqu’aux éons, est contraire aux lois naturelles, en vertu desquelles l’énergie doit descendre (la mère nourrit son enfant pour le rendre autonome, et non le contraire). Cette liberté que se sont octroyés les éons induit la chute de l’humanité dans la souffrance et l’inconscience.
Eliphas Levi, grand maître de l’occultisme, voit dans les égrégores des dieux.
Cette croyance est
légitime du point de vue des occultistes. On notera d’ailleurs que
l’au-delà est constitué de trois plans qui peuvent être perçus comme des
centres énergétiques, à l’image des trois centres spirituels de l’être
humain. Au sommet de cette pyramide occulte règnent les douze éons, qui
sont comme les douze paires de nerfs crâniens trônant au sommet de notre
système nerveux directeur et dirigeant l’ensemble de notre système
énergétique. Analogiquement, il existe donc dans l’au-delà une entité
gigantesque, cosmique, qui est à l’image de l’être humain.
N’étant pas reliés aux égrégores de l’au-delà, les êtres conscients, réellement dévoués à leur divinité intérieure, ont établi un lien avec les dimensions divines, ils n’alimentent donc les éons en aucune manière.
Si aujourd’hui l’humanité tout entière n’a aucune possibilité d’échapper à l’emprise des éons, il existe malgré tout une possibilité de libération. Par la connaissance de soi, de l’univers et des dieux, et surtout en opérant une véritable transformation intérieure, nous pouvons inverser notre système énergétique, cesser d’alimenter les puissances occultes parasitaires et nous relier à des puissances supérieures qui, elles, n’ont qu’un désir : nous ramener à notre état originel d’immortels.
Voici ce qu’ont toujours défendu, à travers les âges, les écoles des Mystères, les fraternités initiatiques et la véritable Franc-Maçonnerie spirituelle.
Annexe : Esclave des Eons
Auteur: Jan van Rijckenborgh
Les éons sont des forces
émanées des activités mentales et émotionnelles d’une humanité détournée
du plan divin. Ils forment une hiérarchie dialectique et poussent
l’humanité dans les voies de la religiosité, de la science et de
l’occultisme, qu’ils contrôlent par le biais de structures et
hiérarchies principalement religieuses et occultes, utilisant diverses
imitations subtiles du chemin libérateur mais vides de toute idée
libératrice. Ils perpétuent ainsi leur emprise parasitaire en dirigeant
l’aspiration des foules vers leurs buts ici-bas ou dans l’au-delà.
Les gnostiques de tous temps ont continuellement incité l’humanité à se libérer de l’emprise de ces hiérarchies dialectiques, qui répondent à leur action par une destruction systématique de tout ce qui a trait à l’idée gnostique libératrice.
SOURCE : http://crom.be
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire