Quand mettre fin à une discussion ?
Petit rappel avec la loi Godwin,
les discussions tournent souvent à court d’arguments et peuvent
s’envenimer au point de faire le rapprochement entre son adversaire et
le mal incarné : le nazi, voire le über-boss Adolf Hilter.
Il y a d’autres pièges dans les discussions. Récemment il m’est arrivé que quelqu’un me reproche d’avoir utilisé dans un email le mot "inacceptable" pour parler d’une relation client-fournisseur. Cette personne me disait que ce mot devait être réservé au génocide par Pol Pot ou aux exactions de je ne sais plus quel chef de guerre africain. Dans cette démarche comme dans le point Godwin, on définit un absolu et on interdit toute relativité des sentiments et des relations. C’est une négation de l’individualité de la souffrance car il y a toujours une souffrance qui, objectivement ou non, parait plus grave ou plus importante.
C’est refuser à l’adolescente le droit de pleurer après sa première rupture, au jeune adulte qui s’angoisse quand il est au chômage, la veuve qui pleure son époux après 50 ans de mariage, etc. En effet on peut toujours trouver une souffrance plus grande, une tragédie plus émouvante, etc.
Tout adepte du chaos se doit de refuser de continuer le débat qui ne peut que stagner suite à de tels arguments basés sur un absolu nécessairement arbitraire. Et c’est là le plus amusant. C’est que les personnes argumentant à base d’absolu d’une part n’acceptent évidemment pas qu’on définisse un absolu supérieur au leur et surtout ils ne comprennent pas que leur absolu est au final relatif puisque lié à leur propre sensibilité. C’est là tout le paradoxe qui en devient amusant.
Lorsque cela vous arrive, ne cherchez donc pas à contrer l’argument, au contraire, abonder dans le même sens, excusez-vous, vous ne perdrez pas de temps et vous pourrez en rire longtemps après.
Cet absolu peut être aussi un dieu. Par exemple, quelqu’un qui commence une phrase en disant "Dieu dit dans sa Parole que ..." coupe court à tout échange raisonnable, excusez-vous et quittez la conversation. Il est d’ailleurs amusant quand deux croyants jouent à "Dieu à dit ..." sur des points doctrinaux ou de conduites de vie. On a l’impression d’assister à une boucle infinie, on attend juste le Stack Overflow.
Source : http://www.arioch.fr/theologie/article/quand-mettre-fin-a-une-discussion
Il y a d’autres pièges dans les discussions. Récemment il m’est arrivé que quelqu’un me reproche d’avoir utilisé dans un email le mot "inacceptable" pour parler d’une relation client-fournisseur. Cette personne me disait que ce mot devait être réservé au génocide par Pol Pot ou aux exactions de je ne sais plus quel chef de guerre africain. Dans cette démarche comme dans le point Godwin, on définit un absolu et on interdit toute relativité des sentiments et des relations. C’est une négation de l’individualité de la souffrance car il y a toujours une souffrance qui, objectivement ou non, parait plus grave ou plus importante.
C’est refuser à l’adolescente le droit de pleurer après sa première rupture, au jeune adulte qui s’angoisse quand il est au chômage, la veuve qui pleure son époux après 50 ans de mariage, etc. En effet on peut toujours trouver une souffrance plus grande, une tragédie plus émouvante, etc.
Tout adepte du chaos se doit de refuser de continuer le débat qui ne peut que stagner suite à de tels arguments basés sur un absolu nécessairement arbitraire. Et c’est là le plus amusant. C’est que les personnes argumentant à base d’absolu d’une part n’acceptent évidemment pas qu’on définisse un absolu supérieur au leur et surtout ils ne comprennent pas que leur absolu est au final relatif puisque lié à leur propre sensibilité. C’est là tout le paradoxe qui en devient amusant.
Lorsque cela vous arrive, ne cherchez donc pas à contrer l’argument, au contraire, abonder dans le même sens, excusez-vous, vous ne perdrez pas de temps et vous pourrez en rire longtemps après.
Cet absolu peut être aussi un dieu. Par exemple, quelqu’un qui commence une phrase en disant "Dieu dit dans sa Parole que ..." coupe court à tout échange raisonnable, excusez-vous et quittez la conversation. Il est d’ailleurs amusant quand deux croyants jouent à "Dieu à dit ..." sur des points doctrinaux ou de conduites de vie. On a l’impression d’assister à une boucle infinie, on attend juste le Stack Overflow.
Source : http://www.arioch.fr/theologie/article/quand-mettre-fin-a-une-discussion
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