Généalogies célèbres - Anne Roumanoff
Anne
Roumanoff est l'une des rares Françaises de sa génération, avec Muriel
Robin, à vivre d'une carrière de comique. Née en 1965, la parisienne a
toujours revendiqué ses origines métissées (marocaines et russes).
Bien qu'elle expérimente souvent ses talents comiques en famille, elle
poursuit un cursus universitaire bien loin des planches : elle
intègre Sciences-Po, dans la même promotion que Jean-François Copé et
David Pujadas.
Les
Roumanoff sont des ashkénazes, c’est à dire des juifs de l'Europe
occidentale, centrale et orientale. Ils sont d'origine et de langue
germaniques par opposition à ceux qui sont originaires d'Espagne et sont
dits séfarades.
I - Benjamin Roumanoff, vivait en Russie, au milieu de XIXème siècle. Benjamin est l’époux de Goda Kalvaskyn, dont :
II - Arcady Roumanoff,
vient à Paris et réside rue Michel Ange au 70. Veuf de Jenny Stember,
Arcady épouse en secondes noces en 1946 Léa Lydie Zinn née en Lituanie
et reconnait lors de son mariage le fils de Léa et de Georges Gurvitch
(né le 11 novembre 1894 à Novorossiisk, Caucase, (Russie) et décédé le
12 décembre 1965 à Paris), Daniel.
III - Daniel Roumanoff est
importateur de tuniques indiennes, écrivain. Il épouse Colette Cassou,
qui fait Sciences Po. Colette crée la compagnie Colette Roumanoff, elle
écrit « Le bonheur plus fort que l'oubli », ou elle raconte la maladie
de son mari. Fille de Pierre Cassou et de Gracia Cohen, une femme avec
une forte personnalité, très expansive, drole, sociable, c’est aussi la
première écrivaine juive francophone du Maroc.
Elle a eu sept enfants.
Gracia a disparu en 1985, elle repose en Israël au
Mont des Oliviers.
Les enfants de Daniel et de Colette sont :
1) Anne Roumanoff, (qui suit)
2)
Katherine Roumanoff, peintre décoratrice, designer pour enfant et
styliste. Elle dessine tout pour bébé, de la chambre aux assiettes, en
passant par le dors-bien et le lit parapluie. Elle travaille depuis de
nombreuses années avec les grandes enseignes de la puériculture telles
que Vertbaudet, Bébé Confort, Moulin Roty, Casino pour qui elle dessine
des collections complètes… Elle travaille également avec Porée Havlik,
Aubert, Doudou et Compagnie, Bambisol… Sans oublier que Katherine est
aussi la « maman » de Dim Dam Doum, les petits doudous que l’on retrouve
en dvd, en livre, en doudou, sur des gigoteuses, … et même au théâtre.
3)
Valérie Roumanoff, comédienne, tout a commencé pour elle au lycée
Carnot vers 17-18 ans. Sa mère à l’époque donnait des cours de théâtre à
des collégiens. Valérie conseille à sa mère d’en donner à des lycéens
et jeunes adultes. Elle l’aide à monter ce cours en trouvant des élèves.
A l’époque, Valérie n’avait pas spécialement d’attirance pour le
théâtre, mais plutôt envie de se diriger vers une carrière musicale.
Mais, au premier cours, sur une improvisation, énorme coup de cœur,
déclic complet, elle a eu tout de suite envie de continuer ! A la fin de
l’année scolaire, le groupe s’est constitué en troupe et a commencé à
se lancer, en jouant sur des petites scènes, des manifestations en
province, des festivals d’été… Très vite, on s’est professionnalisé, on a
recruté des jeunes comédiens du Cours Florent et on a monté la première
pièce « profession».
4) - Patrick Roumanoff, architecte vit en Australie, il épouse Natasha O’Neill.
IV - Anne Roumanoff est
née à Paris le 25 septembre 1965. À 12 ans, elle prend ses premiers
cours de théâtre au Cours Simon. À 17 ans, après des études secondaires
au lycée Carnot, Anne Roumanoff entre à l’Institut d’études politiques
de Paris (communément appelé « Sciences Po ») tout en continuant à
prendre des cours de théâtre. Après l’obtention de son diplôme en 1986
dans la section politique économique et sociale, dans la même promotion
que Lionel Blaudeau, David Pujadas, Jean-François Copé, Frédéric
Beigbeder et Isabelle Giordano, elle fait un passage éclair au Club Med,
où chaque soir elle joue ses sketchs. Début 1987, Anne Roumanoff
commence à se produire sur les scènes des cabarets parisiens. Elle
apparaît pour la première fois à la télévision en mai 1987 dans
l’émission La Classe sur FR3 et investit le Théâtre des Blanc-Manteaux
en 1988 avec son premier one woman show « Bernadette, calme toi ! »
durant 9 mois, puis le Théâtre Grévin en 1991, l’Européen en 1993, le
Théâtre Daunou, la Comédie Caumartin…En 1991, Anne Roumanoff participe à
la création de l’émission « Rien à cirer » sur France Inter aux côtés
de Laurent Ruquier et prolongera l’aventure jusqu’en 1997. «C’est vers
la fin des année 90 que j’ai rencontré Anne, dans le bordelais elle
tournait une publicité où je devait être son «mari», mais j’avais une
haute estime de ma personne est j’ai donc refusé le rôle …» Après dix
ans de scène, Anne Roumanoff reprend ses meilleurs sketchs à l’Olympia
en 1998 avec son spectacle « Complètement Roumanoff ». En 2003, son
one-woman schow « Follement Roumanoff » reste 13 mois à l’affiche du
théâtre parisien de Bobino, avant une tournée française et québécoise.
Depuis 2006, Anne présente des jeunes humoristes dans des émissions sur
le câble « Anne et ses chéris » sur la chaîne Paris Première, Les chéris
d’Anne sur NRJ12 et Comédie ! En 2007, Anne Roumanoff fête ses vingt
ans de carrière avec son spectacle « Anne a 20 ans » au théâtre des
Bouffes Parisiens. Dans un même temps, Michel Drucker lui propose de
tenir une tribune comique sur l’actualité « On ne nous dit pas tout »
dans l’émission Vivement Dimanche. Le 6 janvier 2008, elle provoque un
ramdam sur Internet avec un sketch qui a été vu plus de 5 millions de
fois sur la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Depuis l’été
2009, Anne Roumanoff anime sur Europe 1 « Samedi Roumanoff », une
émission satirique sur l’actualité tous les samedis de 11h à 12h, où
elle fait des canulars téléphoniques, et intervient dans la matinale de
Marc-Olivier Fogiel en semaine. Elle écrit également une chronique sur
l’actualité « Rouge vif » dans Le Journal du dimanche. En 2010, Anne
Roumanoff devient l’humoriste préférée des Français dans un sondage TNS
Sofres-Logica, paru dans le journal Stratégies. Elle a déclaré en 2010 :
« Je sais que mon physique n’a pas toujours été agréable, mais j’ai
réussi à en faire une arme, une arme de communication»
Généalogie Magazine n° 359
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