Le Bohemian Club : Société Secrète
(ARTICLE A PRENDRE AVEC DES PINCETTES)
La globalisation signifie la liberté pour les possesseurs du capital d’exploiter librement la main-d’oeuvre et les ressources du monde.
La globalisation signifie la liberté pour les possesseurs du capital d’exploiter librement la main-d’oeuvre et les ressources du monde.
Tout ce qui peut opposer une résistance à
la maximisation des profits – syndicats, règlements pour protéger
l’environnement, services publics ou indépendance nationale – doit être
cassé et détruit.
Les maîtres de la globalisation cherchent
à « discipliner » les peuples les plus pauvres et les travailleurs de
la planète tout en nous forçant à accepter la dictature du marché et les
conditions de travail et de vie misérables qu’ils imposent.
L’élite souveraine utilise la Banque
mondiale, le Fonds Monétaire International et l’OMC pour mettre en
pratique des plans d’austérité dans un grand nombre de pays pauvres.
Ceux qui résistent sont
assujettis aux conflits armés, aux interventions, à l’occupation et au
blocus – d’Irak à Cuba, de la Palestine à la Corée, de la Colombie à
l’Angola, de la Chine au Mexique.
Dans cette quête visant à la domination
du monde, l’administration Bush propose une nouvelle version de Guerre
des Etoiles et poursuit son programme nucléaire, prétextant que le
programme de bouclier anti-missiles (NMD, National Missile Defense) est
essentiellement un outil de défense.
Mais Bush junior rajoute que, sur la
politique étrangère en général, l’objectif est de montrer la « force et
l’autorité de l’Amérique » dans le monde.
Que cache cet événement de plein
air où, à partir du 14 juillet 2001 et durant trois semaines
consécutives, les protagonistes sont censés suivre des conférences et
des discussions politiques, assister à des divertissements et des pièces
de théâtre, et même participer à des rituels ?
Les arbres de la forêt du Bohemian Club
cacheraient une orgie sacrificielle que la nature de ses membres ne
laissait pas envisager, mais dont le but met en jeu l’avenir de chacun
d’entre nous.
Un Club de l’élite
Le Bohemian Club accueille dans la forêt
californienne les américains les plus riches, et quelques étrangers
européens ou asiatiques.
Ces membres sont au nombre de 2235. La
majorité est californienne, alors que les autres proviennent de 35 états
et une douzaine de pays étrangers.
Environ un cinquième des membres
est directeur d’une ou plus des 1000 compagnies classées dans le
magazine Fortune, PDG d’entreprise, fonctionnaire gouvernemental au
sommet et/ou membre d’importants conseils politiques ou de fondations
majeures.
Le reste des membres se décompose
essentiellement en une élite de la justice et du commerce au niveau
régional avec un petit mélange d’universitaire, d’officiers militaires,
d’artistes, ou de docteurs en médecine. Les PDG, chefs d’État, et
écrivains à gros tirages représentent au total le quart de la fortune
privée des Etats-Unis.
« Ce club fut formé une nuit de 1872 par
cinq colporteurs d’informations ennuyeuses d’un ancien journal, le San
Francisco Examiner, et ce afin d’encourager la bonne camaraderie
(c’est-à-dire les soûleries) et « d’aider à élever le journalisme au
niveau qui devrait être le sien dans l’estime du peuple. »
Mais cette aspiration est tombée à l’eau
et en 1878, l’année du premier rassemblement tel qu’on le connaît encore
de nos jours, les journalistes ont été exclus. Aujourd’hui, un futur
membre fait face à un interrogatoire qui, d’après un homme du club, «
comblerait le KGB ».
Il faut compter 18 ans d’attente pour
s’inscrire, la liste des prétendants comptant déjà 1500 notables, tous
prêts à payer 10 000 $ annuels, et ce sans compter la prise en charge du
déficit du club à la fin de l’année.
Serviette de cocktail du Bohemian Club
Antony C. Sutton, éditeur d’un excellent
bulletin d’informations mensuel, la Phoenix Letter, parle dans l’édition
d’octobre 1996 de la « nature de la population proéminente » du club,
uniquement composé de mâles. Mother Jones en date du mois d’août 1981
nous révèle une liste partielle de cette population :
« George P. Shultz, Stephen Bechtel
Jr. (dont la famille possède une entreprise d’ingénierie et de
construction internationale), Gérald R. Ford, Henry Kissinger, William
F. Buckley Jr., Fred L. Hartley, Griffon Merv, Thomas Haywood, Joseph
Coors, Edward Teller, les anciens présidents George Bush et Ronald
Reagan, A. W. Clausen (de la Banque Mondiale), William French Smith,
John E. Swearingten, Casper W. Weinberger, Justin Dart, William E.
Simon, et une centaine d’autres éminents politiciens et hommes
d’affaires. »
On trouve aussi Thomas Watson Jr.
d’IBM, Phillip Hawley de la Bank of America, et William Casey de la
CIA. D’après Counter Punch, Michel Rocard, ancien premier ministre
français, aurait fait partie des convives.
Le magazine Maclean en date du 23 mars
1981 précisait que « chaque été, pour trois week-ends, presque 2000
membres, en compagnie d’invités, se hâtaient de rejoindre le lieu sous
haute protection situé près du hameau de Monte Rio (1200 habitants) à
proximité de la rivière Russe.
La devise Shakespearienne du club «
weaving spiders not come here » est une autre façon de dire que les
négociations et les conciliabules sont bannis. Ce mot d’ordre est
largement ignoré, tant au niveau financier que politique.
Alors que cette classe souveraine ne
laisse que rarement filtrer les détails des accords qui sont passés en
ces lieux, quelques-uns pourtant – telle que la promesse de Ronald W.
Reagan à Richard M. Nixon de rester hors de la course présidentielle en
1967 – aidèrent à façonner le destin de l’Amérique. »
Petit déjeuner le 23 juillet 1967 au Bohemian Club où l’on reconnait Ronald Reagan et Richard Nixon
L’édition de magazine Newsweek daté du 2 août 1982 rapportait que :
« … la colonie de vacances la plus
prestigieuse du monde – le Bohemian Grove – tient ses réunions à 120
kilomètres au nord de San Francisco. Les 1500 hectares de retraite
hautement protégés sont un état dans l’état exclusivement réservé aux
mâles du Bohemian Club auquel chaque président républicain
depuis Herbert Hoover a appartenu.
Avec sa clientèle de puissants
personnages, ses secrets convoités et ses rituels cabalistiques, le
Bohemian Club a été l’objet d’une forte suspicion. (…)
Cependant l’événement le plus important
est le « discours de la rive » (les orateurs précédents étaient
Alexander Haye et Casper Weinberger). L’orateur de cette année
était Henry Kissinger et son exposé portait sur Le Défi des années 80 ».
En 1991, Dirk Mathison infiltra à trois reprises le rassemblement avec l’aide des activistes du Bohemian Grove Action Network.
Il fut témoin d’un discours sur les
« Armes Intelligentes » tenu par l’ancien secrétaire à la marine sous le
règne de Reagan, John Lehman, qui a déclaré que le Pentagone estimait à
200 000 le nombre d’Irakiens tués par les Etats-Unis et leurs alliés
pendant la guerre de Golfe.
Les autres orateurs remarquables furent
l’ancien secrétaire à la défense, actuellement vice-président,Richard
Cheney, dont l’exposé traitait les « problèmes majeurs de la défense du
21ème siècle », l’ancien secrétaire à la santé et à l’éducation sous la
présidence de Carter, Joseph Califano, qui éclaira l’assemblée sur « la
révolution de la Santé en Amérique : Qui vit, qui meurt, qui paie », et
le précédent attorney général (garde des sceaux) Elliott Richardson des
administrations Nixon et Reagan qui combla l’auditoire en « définissant
le Nouvel Ordre Mondial ». Mais on notera aussi la présence d’Helmut
Schmidt, l’ancien premier ministre Allemand, qui parla des « énormes
problèmes du 21ème siècle »…
Il est dit que le « Projet
Manhattan » qui fut le fer de lance de la bombe nucléaire qui endeuilla
Hiroshima, a été conçu au lors de la réunion du Bohemian Club en 1942.
Le caractère prophétique de ces réunions
se confirme puisque George Bush a parrainé son fils en 1999, à un
rassemblement où l’on retrouvait aussi l’actuel secrétaire d’état, Colin
Powell, et que, à la session 2000, le vice-président Dick Cheney de
l’administration Bush Junior était présent.
Henry Kissinger, arrivant à la réunion de juillet 1986
Dans le même cadre, en 1994, un
professeur de science politique de l’Université de Californie, prévint
des dangers de la mixité culturelle d’Afrique centrale, et de la perte
des frontières familiales.
Il a déclaré que les « élites basées sur
le mérite et la compétence sont importantes pour la société. Toute élite
qui manque de se définir elle-même sera vouée à l’échec…
Nous avons besoin de limites et de
valeurs fixes et claires ». Il conclut que nous ne pouvons pas permettre
aux masses « non qualifiées » de mettre à exécution des programmes
politique, et que les élites doivent établir des valeurs qui peuvent
être traduites dans un « pouvoir standard ».
Comportements déviants
De récentes informations (O’Brien et
Phillips, Trance Formation de l’Amérique) peuvent changer radicalement
cette perception du Bohemian Club.
Elles dénoncent non seulement
l’ivrognerie, l’usage sans bornes d’alcool et de drogues accompagné de
pratiques homosexuelles, mais elles rapportent aussi des activités
beaucoup plus sérieuses, tel que des kidnappings, des viols, des actes
pédophilies sodomites, et des meurtres rituels. L’enquête est entravée
par l’acte de la Sécurité Nationale de 1947.
Arrivée de George H.W.Bush au Sonoma County Airport pour la réunion de Juillet 1993
Les versions officielles voudraient que
l’on ne voie dans ces réunions que l’occasion de donner des
représentations théâtrales grandeur nature.
Le rassemblement aurait pour but de
célébrer « l’esprit de bohème », et commencerait par un spectacle appelé
« l’incinération des soucis », un rituel au cours duquel on met le feu
au pied d’un hibou de pierre de 12 mètres.
Estimant porter les malheurs du monde sur
leurs épaules, ils disent avoir besoin d’un rituel symbolique pour se
décharger et ainsi mieux profiter de leur fête. Mais, depuis des
décennies, il y a des rumeurs d’activités étranges au sein du Bohemian
Club, dans les parties plus éloignées de ses 1500 hectares.
Des rapports fiables attestent de rituels
Druidique, de druides vêtus de robes à capuche rouges marchant en
procession et psalmodiant le Grand Hibou (Moloch), et d’un bûcher
funéraire avec des « cadavres ». (Le fait qu’un grand nombre d’hommes
travaillent dans le Bohemian Club comme domestiques permet d’attester
que ces pratiques sont bien en usage).
Bûcher sacrificiel au pied du Grand Hibou – Moloch
Chouette ou hibou, on distingue la position caractéristique du volatile sur le dollar américain.
Le hibou était aussi la représentation de
la déesse sumérienne Lilith, dont la lignée est étudiée plus en détail
dans l’article Le Seigneur des Anneaux ou L’histoire du monde.
Un article dans un journal de la
communauté locale, le Santa Rosa Sun (juillet 1993) a fait un rapport
sur le Culte de Canaan et la légende de Moloch en usage au Bohemian
Club.
Le Culte Païen de Moloch est un sacrifice
humain. Dans le milieu des années 80, il y avait des rumeurs de
meurtres dans des parties éloignées de la propriété. L’enquête de la
police locale et fédérale n’a pas abouti.
D’après un observateur qui a failli faire
partie des victimes, le Bohemian Club recèle des cachettes intérieures
comme un sanctuaire fermé, des emplacements secrets dans les décors, des
lieux où aucun étranger ne va, un salon souterrain (Underground en
anglais qui est épelé U.N.derground…, U.N. étant l’abréviation anglaise
de ONU – Organisation des Nations Unies) une pièce sombre (Dark Room),
une pièce garnie de cuir (Leather Room) et une pièce nécrophile
(Necrophilia Room).
Les liens avec les programmes de contrôle de la pensée
« Les
esclaves d’un âge avancé ou avec une programmation défaillante ont été
assassinés selon un rite sacrificatoire, au hasard, sur les terres
boisées du Bohemian Club, et j’ai senti que c’était seulement une
question de temps jusqu’à ce que ce soit mon tour. »
(Cathy O’Brien, Trance Formation of America, The True Life Story of a C.I.A. Slave.)
Cathy O’Brien
Cathy O’Brien et sa fille de 8
ans étaient sujettes à un programme de contrôle de l’esprit impliquant
l’armée américaine, la CIA, la NASA et d’autres agences du gouvernement
américain.
Voir cet article : Cathy O’Brien, ancienne esclave mentale de la CIA expose ses bourreaux et le nouvel ordre mondial
Elles ont été secourues, rééduquées et
prises en charge en Alaska en 1988 par Mark Phillips. Elles étaient
victimes d’opérations de programmation du contrôle de l’esprit par
traumatisme.
Ces opérations sont connues sous le nom de Monarch Program. Aucun document écrit ne permet de lier le Monarch Program au projet MK-ULTRA
(Manufacturing Killers Utilizing Lethal Tradecraft Requiring
Assassinations – Production de tueurs utilisant un conditionnement à
l’assassinat) de la C.I.A. bien qu’il s’agisse dans les deux cas d’une
manipulation du comportement…
A l’image de Cathy O’Brien, de nombreux
autres rescapés de ce programme témoignent tel que K. Sullivan qui
révèle que « plusieurs personnes entraînèrent, conditionnèrent puis
brisèrent ma volonté et ma psyché, et me programmèrent à différents
états altérés ».
Les états altérés sont des
personnalités différentes qui sont créées indépendamment les unes des
autres dans le même corps. Ces personnalités, ces « alter », peuvent
être réactivées à volonté pour faire effectuer des tâches spécifiques à
la personne programmée.
Les déclencheurs de ces alter peuvent
être des tonalités téléphoniques, des comptines, des dialogues de film
ou des signes de la main. Lorsque le déclencheur est perçu par la
personne programmée, cette dernière se met à exécuter le plan qu’on lui
aura préalablement inséré dans l’esprit à l’aide de drogues ou
d’hypnose.
D’une seconde à l’autre, un
citoyen inoffensif préalablement programmé va inconsciemment changer de
personnalité grâce à un déclencheur, et pourra devenir un assassin en
puissance.
K. Sullivan pouvait être soit au service
sexuel d’hommes et de femmes, garde du corps, assassin ou encore
utilisée pour libérer des otages selon le déclencheur employé.
Le comportement des parents et
grands-parents de K. Sullivan nous ramène directement aux événements
censés se passer dans la forêt du Bohémian Club :
« Mon père fut celui
qui m’en fit subir le plus. Il le fit par la terreur. Il le fit par la
torture. (…) Son père était un Druide gallois qui avait été vendu enfant
à un capitaine qui l’amena aux Etats-Unis.
C’est du moins la mentalité de ma
famille, l’esclavage des enfants est admis. J’ai entendu cela des
membres les plus vieux de la famille. Ils ne l’ont jamais nié. Mais mon
grand-père était également un druide clandestin.
Je suis sûre qu’il avait amené cette
religion avec lui du Pays de Galles. Une des choses qu’il faisait était
d’aller dans le cimetière voisin déterrer des cadavres, les ramener dans
la cave, et s’amuser avec. Il faisait aussi parfois des rituels de nuit
dans la forêt durant lesquels il sacrifiait des bébés ».
K. Sullivan parle de son milieu d’origine
comme d’un mélange réunissant une soumission à l’élite de génération en
génération et un comportement relié au satanisme.
Brice Taylor était un « mannequin
présidentiel » dont la programmation consistait à avoir des relations
sexuelles avec les présidents, comme elle le révèle dans son livre
Starshine : One Woman’s Valiant Escape from Min Control (Comment une
femme a courageusement échappé au contrôle de l’esprit).
Elle fréquentait alors les hommes qui
soutenaient le Nouvel Ordre Mondial, une politique qu’elle explique de
la façon suivante : « C’est la tentative de mettre en place un
gouvernement mondial permettant aux familles de l’élite d’obtenir ce
qu’elles veulent.
Leur croyance était que la planète était
surpeuplée et que quelque chose devait être fait : une guerre
psychologique et biologique. Ils considéraient le contrôle de l’esprit
comme un outil, leur atout maître, une chose vraiment différente qui
pourrait agir comme une arme invisible ».
Ceux qui dirigent toutes ces manigances
sont en fait un « groupe d’hommes qui se tient au-dessus de Kissinger et
des Rockefeller. Ils ont été configurés génétiquement de façon à …
posséder différentes capacités à diriger. C’est eux, en fait, qui
prennent les décisions ».
Ted L. Gunderson prit sa retraite
du F.B.I. en 1979 alors qu’il dirigeait le bureau de Los Angeles dans
lequel 800 personnes étaient sous ses ordres. Il fut ensuite détective
privé et consultant en sécurité. En 1993 il déclare :
« Au cours des années j’ai rassemblé
des données. Jusqu’il y a environ deux ans, j’ai continué à dire qu’il y
avait un réseau clandestin à l’œuvre dans ce pays, impliquant la
drogue, la pédophilie, la prostitution, la corruption, etc.
Depuis l’approfondissement de mes
recherches, je suis convaincu que c’est beaucoup plus sérieux. Plus
qu’un réseau clandestin de relations, il s’agit d’une réelle
conspiration – et vous savez bien comment les médias vous traitent
lorsque vous utilisez ce terme. Mais je vais vous le prouver.
Dans les faits, cette conspiration concerne la pornographie, la drogue, la pédophilie et les enlèvements organisés d’enfants ».
Dans l’ouvrage du sataniste Aleister
Crowley, Magick inTheory and Practise (Théorie et pratique de la magie)
on découvre que « pour les plus hauts travaux spirituels on doit (…)
choisir une victime ayant la pus grande et la plus pure énergie. Un
enfant mâle d’une parfaite innocence et d’une haute intelligence est la
victime adéquate la plus satisfaisante ».
Aleister Crowley
Gunderson précise que « nous parlons là
de sacrifice humain ». Aleister Crowley écrit dans The Law Is For All
(La loi est pour tous) :
« De plus, la bête 666 (il se désigne
ainsi) conseille que tous les enfants soient, dés le plus bas âge,
accoutumés à assister à tous types d’actes sexuels, ainsi d’ailleurs
qu’au processus de la naissance, de peur que le brouillard du mensonge
et du mystère n’impressionne leur esprit, ne contrarie et ne fausse leur
système subconscient de symbolisme. Notre travail est par conséquent
historiquement authentique ; il s’agit de redécouvrir la Tradition
Sumérienne ».
L’origine de Moloch, Druide et Culte de Canaan
Canaan regroupe les territoires de
Phénicie et de Palestine, les prédécesseurs d’Israël. La religion
cananéenne est supposée être un dérivé de la religion babylonienne, elle
même provenant de la théologie sumérienne dont nous avons vu
l’interprétation qu’en fait Zecharia Sitchin. Par la suite, la culture
religieuse cananéenne influença amplement la religion israélite.
De ces territoires proviennent les
enseignements qui nous apprennent que Moloch était un synonyme de Nemrod
ou de Tammuz. Il est fréquent que nous retrouvions dans les mythologies
sumériennes, babyloniennes, et autres, des personnages dont l’histoire
est semblable et seul le nom diffère.
Le personnage Moloch/Nemrod/Tammuz était
connu pour avoir fondé Babylone lorsqu’il portait le nom de Nemrod,
ainsi que pour avoir construit des cités telles que Ninive où de
nombreuses tablettes sumériennes ont été retrouvées.
Nemrod
On a attribué à Nemrod le nom de Baal (le
seigneur), et il a été aussi représenté dans un rôle où il était à la
fois l’époux et le fils de Sémiramis. Cette dernière est aussi appelée
Ninkharsag ou Nin-Khoursag, la « dame de la montagne », dans les mythes
sumériens, où elle est le compagnon du Dieu Enlil.
Semiralis
Lorsque Nemrod avait le nom de Tammuz, il
aurait été crucifié avec un agneau à ses pieds et placé ensuite dans
une caverne dont il aurait disparu trois jours plus tard malgré le
rocher obstruant le seul accès existant.
Cette histoire est similaire à celle de
mythes égyptiens, indiens, chinois, asiatiques ou encore à la
résurrection de Jésus au jour prêt.
Ces cultes ont été basés sur le sacrifice humain. Pourquoi faire appel à des cérémonies de culte au 20e siècle ?
Au minimum, cela montre un attrait
vis-à-vis de pratiques sectaires, c’est-à-dire l’adoration de la
destruction, le sang, la barbarie et le sacrifice d’enfants.
Les sacrifices humains ont duré
longtemps, puisqu’on connaît encore à Carthage le fameux sacrifice «
molk » au cours duquel des nouveau-nés étaient livrés au feu. La Bible
mentionnera des sacrifices d’enfants encore mille ans plus tard en
Israël.
John Milton dans Le Paradis Perdu décrit Moloch de la façon suivante :
« D’abord s’avance Moloch, horrible roi,
aspergé du sang des sacrifices humains et des larmes des pères et des
mères, bien qu’à cause du bruit des tambours et des timbales
retentissantes le cri de leurs enfants ne fût pas entendu lorsque à
travers le feu ils passaient à l’idole grimée ».
Une autre représentation de Moloch – Notez la présence du bûcher à ses pieds et de l’enfant prêt à être sacrifié.
Ces sacrifices d’enfants se poursuivaient
encore par le biais du rituel celtique « Bealltainn » accompli par les
druides en Grande-Bretagne le 1er mai.
David Icke nous apprend que le mot «
druide » pourrait tout aussi bien venir du gaélique « druidh »
signifiant « un homme sage » ou « un sorcier », mais il peut venir du
mot irlandais « Drui » qui signifie « hommes des chênes ».
Le Druidisme des Îles britanniques était
simplement un dérivé de la sorcellerie satanique et de la magie de
l’Egypte ancienne. Les mystères druidiques de Grande-Bretagne, d’Irlande
ou de France étaient enseignés à l’orée des bosquets.
Les réunions du Bohemian Club se tiennent
en un lieu appelé le Bohemian Grove (Bosquet Bohémien), et les photos
nous montrent la densité et la majesté des arbres du lieu.
Ci-contre, vous pouvez observer la position élevée du Grand Conseil des Druides dans la pyramide de la fraternité satanique
En fait les sacrifices auraient une
double origine. Par le sacrifice effectué, on fait en sorte que l’âme de
la victime anime le lieu ou l’être auquel elle est consacrée.
L’immolation rituelle d’une victime est créatrice dans le sens où elle
permet à l’être immolé de retrouver un nouveau corps et de rendre
« vivant » et donc durable ce nouveau corps, quel qu’il soit.
D’inspiration cosmogonique, le rituel se
retrouve aussi dans les mythes de la création de l’homme. L’Enouma
Elish, le poème babylonien de la création daté officiellement de 2000
ans avant notre ère, nous explique que l’homme est le résultat de la
lutte des dieux.
Les dieux perdants sacrifient l’un des
leurs pour créer l’homme. L’homme se devra d’assurer le service divin
par le culte et les sacrifices.
Il assumera en fait la faute et le
châtiment des dieux perdants à leur place. Dans la tablette VII de
l’Enouma Elish on peut lire en caractère cunéiforme :
Maître de l’incantation sacrée, qui ressuscite les morts,
Qui eut pitié des dieux enchaînés,
Débarrassa les dieux, ses ennemis, du joug imposé,
Et, pour les sauver, créa l’humanité
Qui eut pitié des dieux enchaînés,
Débarrassa les dieux, ses ennemis, du joug imposé,
Et, pour les sauver, créa l’humanité
Le dieu sacrifié, Kingou, paraît alors
devant son bourreau, Ea, qui lui tranche les veines et, de son sang,
crée l’homme. L’homme n’est donc pas à sa naissance un être innocent et
pur puisque coule dans ses veines le sang d’un dieu coupable et
condamné. L’homme assume le châtiment d’un crime qu’il n’a pas commis
tout en étant créé pour le service divin.
Conclusion
Mircea Eliade (1907-1986) élargit le
domaine d’action des actes rituels : « Ce n’est pas seulement le Cosmos
qui prend naissance à la suite d’une telle immolation, ce sont aussi les
plantes alimentaires, les races humaines ou les différentes classes
sociales ».
Plus en avant il écrivait : « L’Enouma
Elish nous révèle donc comment, à partir d’une réalité préexistante,
larvaire et chaotique, a été créé notre Monde. (…) Le mythe du combat
entre un Dieu champion et un Dragon est attesté dans le Proche-Orient,
en Grèce et dans l’Inde.
Leurs significations diffèrent de celle
de l’Enouma Elish, et varient d’un cas à l’autre tout en restant
fondamentalement solidaires.
(…) Un certain nombre de mythes et
légendes, narrant la lutte d’un héros venu de l’étranger et le Dragon
maître absolu d’un pays, expriment le conflit entre les autochtones – ou
les représentants de l’ordre ancien des choses – et les envahisseurs
victorieux qui finissent par fonder un nouvel ordre (nouvel Etat,
nouvelle dynastie, nouvelle organisation sociale, etc.) ».
Au début de ce texte vous vous demandiez
certainement quel pouvait bien être le rapport entre le Bohemian Club,
ce rassemblement des puissants d’Amérique, et les rites que l’on englobe
sous le terme trop vague de satanique.
J’espère que maintenant vous saisissez
mieux le rapport. Si le satanisme tel qu’il est connu du grand public
est une sorte de fourre-tout révélateur d’un mal être social, la mise en
application de certains de ces rituels par des personnes initiées
dépasse l’entendement par leur nature et leurs effets.
Comme nous l’avons vu, le druidisme se situe à un niveau élevé de la pyramide de connaissance de la fraternité satanique.
D’après de nombreux témoignages et des
preuves vidéo, il semblerait que les personnalités qui prônent
l’institution du Nouvel Ordre Mondial mettent tous les atouts de leur
côté en faisant usage de rituels sacrificatoires visant à faire
« vivre » leur projet.
Bohemian Grove - Alex Jones : https://www.youtube.com/watch?v=FpKdSvwYsrE
Sources (en anglais) :
L’histoire que People ne vous laissera pas lire :
http://www.fair.org/extra/best-of-extra/bohemian-grove.html
http://www.fair.org/extra/best-of-extra/bohemian-grove.html
DARK SECRETS: INSIDE BOHEMIAN GROVE :
vidéo sur http://infowars.safeshopper.com/11/cat11.htm?110
vidéo sur http://infowars.safeshopper.com/11/cat11.htm?110
Une liste plus complète des personnages fréquentant le club :
http://www.sonic.net/~kerry/bohemian/grovenukes.html
http://www.sonic.net/~kerry/bohemian/grovenukes.html
San Francisco Bohemian Club: Power, Prestige and Globalism :
http://www.sonomacountyfreepress.org/bohos/San_Francisco_Bohemian_Club_Power_Prestige_and_Globalism.html
http://www.sonomacountyfreepress.org/bohos/San_Francisco_Bohemian_Club_Power_Prestige_and_Globalism.html
Counter Punch : The Truth About The Bohemian Grove :
http://www.counterpunch.org/bohemian.html
http://www.counterpunch.org/bohemian.html
Bohemian Grove Action Network :
http://www.sonomacountyfreepress.com/bohos/bohoindx.html
http://www.sonomacountyfreepress.com/bohos/bohoindx.html
Sources (en français) :
La Naissance du Monde, collectif aux éditions du Seuil.
Le Plus Grand Secret, David Icke, Louise Courteau Editrice.
Le Plus Grand Secret, David Icke, Louise Courteau Editrice.
Nexus, n° 2, Le Nouvel Ordre Mondial et
l’esclavage par le contrôle de la pensée par Uri Dowbenko, Editions
MOAN, Les Cheyroux, 24 580 Plazac. http://www.nexus.fr/ stopmensonges.com
Source : Willmore de http://conspiration.org
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