L’univers est rempli de mystères qui remettent en question notre savoir actuel. Dans la série « Au-delà de la science », Epoch Times
rassemble des récits à propos de ces phénomènes étranges pour stimuler
notre imagination et nous amener à découvrir des horizons insoupçonnés.
Sont-ils vrais ? À vous de décider. L’épée Viking du modèle
Ulfberht était fabriquée dans un métal si pur qu’il déroute les
archéologues. On pensait que la technologie pour forger ce métal n’avait
pas été inventée avant au moins 800 ans, lors de la révolution
industrielle.
Environ 170 Ulfberhts datant de 800 à 1000 ans après
J.C. ont été retrouvées. La première diffusion en 2012 d’un
documentaire de National Geographic intitulé « Les Secrets de l’épée
Viking » mettait en évidence la composition énigmatique du métal de
cette épée.
Pour forger le fer, le minerai doit être chauffé à
1650 degrés Celsius pour qu’il se liquéfie, ce qui permet au forgeron
d’éliminer les impuretés (appelées « stériles »). On y incorpore du
carbone pour que le métal fragile se fortifie. La technologie médiévale
ne permettait pas au fer d’être chauffé à une température aussi élevée,
donc les stériles étaient éliminées par martèlement, procédé beaucoup
moins efficace.
L’épée Ulfberht exposée au Musée National Germanique, à Nuremberg en Allemagne. (Martin Kraft)
La
Ulfberht, cependant, ne possède presque aucune impureté, et elle a une
teneur en carbone trois fois supérieure à celle des autres métaux de
cette époque. Elle a été fabriquée avec un métal appelé « acier
creuset ».
On pensait que les fourneaux inventés au cours de la
révolution industrielle étaient les premiers capables de fondre le fer à
de telles températures.
Richard Furrer, forgeron moderne du
Wisconsin, a parlé à la NOVA des difficultés pour fabriquer une telle
épée. Furrer est décrit dans le documentaire comme l’une des rares
personnes sur la planète qui a les compétences nécessaires pour
reproduire la Ulfberht.
« C’est la chose la plus compliquée que je sache faire », a confié le forgeron.
On constate la différence de pureté à l’uniformité de l’acier de la
Ulfberht, pratiquement exempt de stériles.
Il a remarqué qu’à
l’époque, on devait considérer que le fabricant Ulfberht possédait des
pouvoirs magiques. « Etre en mesure de fabriquer une arme exempte
d’impuretés est une faculté plutôt impressionnante » poursuivit-il.
Cependant, fabriquer une arme qui pouvait plier sans casser, rester si
robuste, et peser si peu devait être considéré comme surnaturel.
Furrer
a passé des jours de travail minutieux et ininterrompu à forger une
épée semblable. Il a utilisé la technologie médiévale, mais d’une
manière jamais soupçonnée. La moindre faille ou erreur aurait pu
transformer l’épée en un vulgaire morceau de ferraille. À la fin, il
semblait annoncer son succès avec plus de soulagement que de joie.
Il
est possible que le matériel et le savoir-faire provenaient du
Moyen-Orient. La route commerciale de la Volga, reliant les colonies
vikings et le Moyen-Orient, a été ouverte en même temps que l’apparition
de la première Ulfberhts, et fermée au moment où les dernières
Ulfberhts ont été fabriquées.
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